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Qu'est-ce qu'on se dit déjà lors de retrouvailles ? feat Nishimura Koichi
 :: RP terminés / abandonnés

Invité
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Anonymous
Dim 29 Juil - 12:34

Qu'est-ce qu'on dit déjà lors de retrouvailles ?
Le monde ne tournait plus rond. Sauf que Hisae n'avait pas tourné rond depuis le début de sa naissance. Il se contrebalançait des lois et des règles. Peut-être même de la vie en elle-même. Enfin, sa vie était plus ou moins intéressante aujourd'hui. Récemment, il avait rencontré un démon. Un démon ! C'était fantastique ! Ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait des démons parce qu'ils pullulaient autant sur cette planète qu'eux-mêmes, les sorciers, le faisaient. Ou encore les êtres humains. Toutefois, c'était la toute première fois qu'il avait une longue entrevue avec l'un d'eux.
Hisae aurait probablement accepté les trois voeux dans ses plus jeunes années. Quoiqu'il ne savait pas ce qu'il aurait pu souhaiter. Ses parents étaient morts dans d'atroces souffrances ; était-ce dû de ses mains ? Le trou noir. En tout cas, quand il s'était réveillé ce jour-là, couvert de sang, il n'avait pas eu peur et il n'avait pas pleuré. Néanmoins, ça, c'était ce qu'il croyait parce qu'il s'était mis à rire. À rire d'effroi. Il avait ri comme il n'avait jamais ri et on l'avait trouvé là ne pouvant plus s'arrêter.
Il s'était amélioré depuis sa sortie miraculeuse de l'hôpital. Ou du moins le croyait-il. Les médicaments l'aidaient ; il ne faisait que ça. Il en prenait autant que son corps était capable d'en supporter. Il faisait attention. Il avait une dizaine de boîtes présentes dans sa salle de bain et aucune ne manquait à l'appel. Ce serait de la folie si l'une d'elles n'était pas là pour l'aider à y voir clair. Sans elles, bien sûr, il serait plus fou qu'il ne l'était déjà avec elles. Ou bien était-ce l'inverse. Allez savoir.

Il venait de donner un dernier cours en cette fin de matinée. Quand on était fou comme lui, on avait plus de contacts que les plus hauts entrepreneurs en avaient. C'était grâce à ces contacts que de fil en aiguille il s'était remis à étudier les sciences et qu'il était devenu professeur. Il avait eu d'autres projets avant d'entrer à l'asile mais les médicaments n'aidant pas, il les avait oubliés. Non qu'il n'aimait pas son travail ; cela l'aidait même dans ses propres recherches. Il était persuadé qu'il y avait tant à découvrir.
N'ayant pas cours cet après-midi, il décida de se rendre dans le centre ville pour y déjeuner. Il se dirigea vers Shibuya et s'apprêta à rentrer dans un fast-food quand il aperçut quelqu'un qui lui disait vaguement quelque chose. Combien d'années s'étaient-elles écoulées depuis leur dernière rencontre ?

« Koichi ? »

Il se mit devant lui et pencha la tête sur le côté. Il s'agissait bien de Koichi. Depuis quand datait leur dernière rencontre ? Ils s'étaient rencontrés à l'hôpital psychiatrique mais Koichi avait fini par être transféré. Quel dommage. Il avait été le seul parmi les patients avec qui il eut un semblant d'affinité.

« Quel plaisir de te... Revoir ?, s'interrogea-t-il en posant un doigt sur son menton, Je crois que c'est ça qu'on dit dans ces moments-là. N'est-ce pas ? »

Puis il se mit à rire.
Fiche (c) Espe


Nishimura Koichi
Devil’s slave
Nishimura Koichi
Race/Aspiration : Amateur de paranormal
Emploi/Études : Sans emploi
Date d'inscription : 25/05/2018
Messages postés : 76
Avatar : Aki [Arlequin]
Ven 3 Aoû - 18:03

Qu'est-ce qu'on se dit déjà lors de retrouvailles ?SATÔ Hisae & NISHIMURA Koichi

Koichi fixait un point invisible en face de lui tandis que des images submergeaient ses pensées … Assis sur le rebord d’un muret non loin d’un lycée, le blond réfléchissait au sens de sa vie. Il ne comptait plus le nombre d’année qu’il avait passé dans cet asile morbide … Encore aujourd’hui avant sa sortie les policiers avaient placés des capteurs partout sur lui, comme s’il avait pour but de s’enfuir … Il savait que cela ne servait à rien, ils finiraient toujours par le retrouver et ce même sans ces coordonnés GPS qu’on lui met à chaque sortie en ville … Son bracelet en métal imposant qui bipait ne passait pas non plus inaperçus montrant son appartenance à l’hôpital psychiatrique. Un soupir franchit ses lèvres lorsqu’au loin un enfant se mit à pleurer en le voyant. C’était habituel, tellement que le blond n’y prêtait même plus attention. Ce qui l’attristait le plus c’est de ne pas avoir eus une vie normal … Ses yeux se posèrent sur le lycée où les étudiants se pressaient pour sortir. Il se demandait si lui aussi aurait eus des amis, si sa vie aurait été un long fleuve tranquille ou non … Les trois lycéennes qui marchaient par ici et riaient ensemble cessèrent leur conversation pour jeter un regard d’effroi sur Koichi qui se contenta de les observer. La peur les paralysait et les pas qu’elles faisaient en arrière lui firent comprendre qu’il leur faisait peur. Se sentant coupable d’une telle réaction chez les jeunes filles le blond se redressa tout en triturant ses doigts ne sachant pas trop quoi dire. Il finit par s’incliner en gage de pardon et prit une autre direction pour ne pas qu’il provoque un vent de panique ou un accident à la seule vue de sa personne …

Décidant qu’il devait se réfugier quelque part pour ne pas plus attirer les regards apeurés des civils, le blond s’engagea dans une petite ruelle qui donnait sur des petits bars et autres fastfood. Même si la circulation était bien présente, elle l’était moins que sur la grande place … Les pas de Koichi se firent plus lent, plus las, tandis qu’il songeait sérieusement à demander sa libération … Après tout, il n’était qu’une victime dans toute cette histoire et la folie n’a rien à voir là-dedans …  Personne ne croyait aux démons, si les sorcières sont le centre d’attention, les démons personne n’y pense. Et pourtant le patient en est certains, il est possédé par l’un d’eux … Bien plus que cela son âme lui appartiens déjà … "Koichi ?" Le jeune homme s’arrêta soudainement lorsque quelqu’un prononça son nom … Sa tête fut saccagée de questions avant que le blond ne décide de se retourner pour voir le visage de son interlocuteur. Ses yeux s’ouvrirent un peu plus en reconnaissant l’homme qui venait de l’interpeler. Le blond croyait rêver en le voyant … Il devait sans doute halluciner avec la dose de médicaments qu’il avait pris … Cela ne pouvait pas être Hisae, après tout ce temps … Durant un moment Koichi avait été interné dans un asile de compensation en attendant que les travaux des chambres d’hôpital se terminent. Il avait partagé la même chambre pendant plusieurs mois, comme avec beaucoup de patient Koichi avait lié une forte amitié … Mais comme ses liaisons se finissent rarement bien entraînant souvent la mort de la personne, il avait décidé de ne plus s’attacher aux autres malades, même si cela lui était très difficile …

"Quel plaisir de te... Revoir ?" Non il ne pouvait pourtant pas se tromper, c’était bien sa voix, son visage, ses gestuels … S’agissait-il d’une hallucination ? Ou peut-être que Koichi avait la capacité de voir les morts ? S’approchant avec prudence du jeune homme le blond le détailla du regard "Je crois que c'est ça qu'on dit dans ces moments-là. N'est-ce pas ?" Son rire … Le patient ne l’avait pas oublier, ils leur arrivaient souvent de plaisanter ensemble et cela coupler à la bonne humeur de Koichi donnait souvent lieu à des moments agréables oubliant l’espace d’un instant la prison dans laquelle ils se trouvaient.

« Hisae ? C’est bien toi ? » Demanda Koichi qui n’était pas du tout sûr que son ami se tenait en face de lui … « Je … Je te croyais mort … » Lui confia le plus jeune. « Comment tu … L’asile à voler en éclat après mon départ, les médecins m’ont dit qu’il n’y avait eus aucun survivant … » Faisant resurgir la sensation de son cœur qui se serre à ces souvenirs les larmes commençaient à se masser dans ses yeux avant qu’ils ne les empêchent de couler. Koichi avait toujours été très émotif et se contenir lui était très difficile. « Tu es bien en vie ? » Il voulait être sûr de ne pas rêver et de ne pas avoir d’hallucination. Il avait survécus ? Lui qui pensait être maudit pour que toutes ses connaissances meurent après avoir été ami avec lui … Submergé par ses émotion le blond se jeta presque sur l’autre jeune homme pour le prendre dans ses bras. « Tu m’as manqué, j’ai été tellement attristé d’apprendre que tu étais mort … » Le blond reprit un peu contenance en souriant légèrement à son ancien colocataire de chambre. « Mais comment tu as fait pour partir ? Et … » Sans lui demander quoi que ce soit le plus jeune prit son bras pour voir qu’il ne portait plus ce bracelet que lui avait en permanence sur lui. « Tu as réussi à quitter l’hôpital ? Tu n’es plus un patient ? » Un grand choc pour Koichi qui avait encore beaucoup de questions à poser et parler avec son ami qu’il était heureux d’avoir retrouvé.

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