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Un week-end salutaire ~ Ft. Hatsu
 :: RP terminés / abandonnés

Bane Nickolas
Police detective
Bane Nickolas
Race/Aspiration : Enquêteur/Gardien de la Paix
Emploi/Études : Officier de Police
Date d'inscription : 18/10/2018
Messages postés : 39
Avatar : Will Higginson
Ven 19 Oct - 14:55
Un week-end salutaire.Somebody save me
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Come on
( Remy Zero → Save Me )


Pas un seul jour de congé depuis deux semaines, six nuits blanches passées en intervention ou au bureau, trois nuits blanches passées à tourner en rond dans la cage à lapin miteuse qui lui sert de studio, à boire des fonds de bière et à fumer du cannabis. Les autres nuits, il a réussi à dormir seulement parce qu'il s'était shooté aux médocs et que son corps ne pouvait de toute manière plus lutter. Ça n'a rien d’extraordinaire... c'est son quotidien depuis qu'il a de nouveau foiré et à manqué de perdre une fois de plus son boulot. S'il veut le garder et se racheter un minimum, il doit faire ses preuves, et ça passe par des heures supplémentaires par dizaine et faire le sale boulot ou des interventions dangereuses dont personne ne veut. Il y a trois jours, il a bien failli se faire tuer par une de ces satanées sorcières, qui lui a d'ailleurs échappé. Fait chier. Bon, ça arrive souvent, elles ne sont pas faciles à attraper, il faut dire, mais il a toujours peur que ça lui retombe dessus. Heureusement, il est loin d'être le seul à avoir de la peine à les arrêter. Il faut dire que les moyens mis à disposition pour les simples officiers ne permettent pas de faire des miracles ! Il n'a pas de pouvoirs magiques, lui, même pas une arme de service ! "Nick, allez donc chasser la sorcière avec votre matraque !" Bah voyons... si encore ça pouvait servir comme une baguette magique dans Harry Potter, ça irait, mais on en est loin !

Enfin... tout ça pour dire que Nick est complètement épuisé et que s'il continue comme ça, il ne va pas tenir longtemps. Heureusement pour lui, son patron l'a rapidement remarqué et a eu un peu pitié de lui. Enfin, il s'est surtout inquiété parce que dans cet état de fatigue et de santé pourrit, Bane ferait un très mauvais élément et finirait par faire une bourde. Il lui a donc généreusement offert l'opportunité de passer deux ou trois jours à la campagne, loin de la ville, pour se détendre et en profiter pour voir un autre médecin. On lui en a conseillé un au village d'Ukiha, ce serait sans doute l'occasion de lui rendre visite... même si honnêtement, Nick n'a eu que des mauvaises expériences avec les médecins jusqu'ici et que ça ne le met pas forcément très à l'aise. Mais il s'est promis de faire des efforts et on ne le laissera pas continuer à travailler s'il ne prouve pas qu'il persévère à se faire soigner. Le voilà donc monté dans un train en direction d'Ukiha. Ce qui l'embête le plus dans cette histoire, c'est que tout son salaire va y passer... entre les consultations et la petite chambre d'hôtel qu'il a réservé... il lui restera pas un rond pour finir le mois qui vient juste de commencer. Il va encore devoir négocier avec son propriétaire pour le loyer... et manger des restes du frigo. Super. À cette allure-là, il remboursera jamais ses dettes.

Il est parti très tôt ce jour-là et arrive donc devant le cabinet du docteur en question dans la matinée. L'hôtel a laissé un message sur son portable, comme quoi, la chambre ne serait pas libre avant le début de l'après-midi. Il va donc devoir se trimbaler son sac à dos dans lequel il a fourré le minimum nécessaire encore un moment. Comme il a un peu d'avance, il s'installe dans la salle d'attente vide et se met à l'aise, levant une jambe dont il fait reposer la cheville sur son autre genou tandis qu'il feuillette un magazine d'automobiles. Évidemment, tout est écrit en Japonais... alors il a un peu de mal à tout déchiffrer. Tant pis, ça fera un bon exercice. Le silence qui règne a au moins le mérite de le détendre un peu et le fait que l'endroit soit désert aussi d'ailleurs. Les salles d'attente avec les enfants qui braillent et les gens qui toussent, c'est jamais agréable.

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Sam 20 Oct - 6:20

Un week-end salutaireImai Hatsuharu & Bane Nickolas




Généralement le week-end je ne reçois que sur rendez-vous, excepté le samedi matin mais aujourd’hui on dirait bien que ça ne se bouscule pas au portillon et c’est une bonne chose. Il y a eu une petite épidémie de grippe dernièrement et j’avoue que je n’ai pas eu beaucoup de temps pour me reposer. Nous ne sommes pas nombreux dans le coin à exercer. Vivre à la campagne rebute pas mal de jeune médecin. Moi j’y ai vu une chance de changer de vie mais surtout de m’éloigner de Tokyo et de tout ce que cette ville implique.

C’est la clochette de ma salle d’attente qui me tire de ma rêverie. Je n’espérais plus l’entendre celle-là et je me voyais déjà fermer plus tôt mais puisque quelqu’un a besoin de moi, je peux difficilement refuser. Après tout j’ai prêté serment de porter secours à toute personne qui en aurait besoin.

Après avoir remis un peu d’ordre dans mes cheveux, j’ouvre la porte qui sépare mon cabinet de la petite salle d’attente. Il y a un homme qui feuillette un magazine et je dois dire que je ne m’attendais pas à rencontrer quelqu’un comme lui ici. Il n’est… disons pas du coin et ça se voit. Il n’est tout simplement pas japonais. Passé la surprise, je m’approche de lui en souriant et lui tends la main pour le saluer.
« Bonjour, je suis docteur Imai. Suivez-moi je vous prie. »
L’homme n’a pas l’air d’avoir bonne très bonne mine, comme la plupart des gens qui viennent me voir mais chez lui je ne sais pas… ça a l’air d’être différent. Il a l’air terriblement fatigué et déprimé.

« Asseyez-vous. »

Je lui montre un siège placé en face de mon bureau et m’approche du petit meuble sur lequel est posé un thermos ainsi que plusieurs tasses.
« Est-ce que je peux vous offrir une tisane ? C’est un mélange que je prépare moi-même à base de plante que je cultive dans mon arrière-cour. C’est plein de vitamines et je suis certain que ça vous fera le plus grand bien. »
J’ignore encore de quel mal il souffre mais quoi que cela puisse être, cette boisson chaude lui fera le plus grand bien. Après nous avoir servi sans avoir vraiment attendu sa réponse, je m’installe en face de lui et ouvre un dossier vierge. Nouveau patient, nouveau dossier. Et celui-ci éveille particulièrement mon intérêt.
« Dîtes-moi ce que je peux faire pour vous. »




Bane Nickolas
Police detective
Bane Nickolas
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Avatar : Will Higginson
Jeu 25 Oct - 17:10
Un week-end salutaire.Somebody save me
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Nickolas est nerveux, sans trop savoir pourquoi. Il ne devrait pas s'en faire, il ne s'agit que d'un énième essai après tout, il a l'habitude. Au mieux ça se passe plutôt bien et il repart avec une ordonnance bien remplie de nouveaux médocs à prendre, au pire ça se passe encore mal et il n'aura qu'à profiter de son week-end pour respirer l'air frais avant de rentrer à Tokyo. Point barre. C'est juste qu'il a toujours un mal fou à parler de tout ça, de son alcoolisme, de sa dépression, de ses envies de suicide qui surgissent d'un coup... le pire c'est quand on lui demande d'où ça vient. Ça ne l'emballe jamais de reparler de cet épisode de sa vie, mais en fait le plus dérangeant... c'est de ne se souvenir pratiquement de rien, pas même de ce qu'il foutait réellement là-bas. Tout ce qu'il retient, c'est qu'il n'a pas réussi à sauver sa petite sœur et qu'elle est morte, sûrement à cause de lui. Plongé dans son magazine qu'il peine toujours à déchiffrer, Nick essaye de ne pas y penser et préfère espérer que le médecin acceptera de le recevoir un jour comme celui-là. Il n'a pas osé prendre de rendez-vous à l'avance, parce qu'il ne savait pas vraiment quand est-ce qu'il allait pouvoir se pointer... et s'il aurait le cran de le faire. Heureusement qu'il n'y a personne...

Au bout d'un moment, qui ne semble pas si long finalement, un homme qui doit avoir à peu près le même âge que lui entre dans la salle d'attente. C'est toujours très difficile de déterminer l'âge d'un Asiatique... Nick aura toujours du mal à s'y faire, mais au premier abord, il n'a pas l'air d'avoir plus de la trentaine. Ce doit être le médecin et le flic doit bien avouer qu'il ne s'attendait pas à quelqu'un comme ça. D'habitude, il s'agit plutôt de personnes beaucoup plus âgés. Il le salue et se présente comme étant le Docteur Imai, l'invitant ensuite à le suivre. Hochant la tête, Nick referme et repose donc le magazine en question et quitte sa chaise pour suivre l'individu jusque dans son bureau. Le décor est assez neutre, plutôt rassurant. Quand le docteur lui propose de s'asseoir, Nickolas hésite quelques secondes, essuyant mécaniquement ses mains contre les poches arrières de son jean avant de s'installer sur une des chaises, un peu tendu.

- Merci...

Pendant ce temps, l'homme sort un ensemble à thé en lui demandant s'il veut boire quelque chose, lui expliquant qu'il prépare son breuvage lui-même et que c'est plein de bonnes choses qui lui feront du bien. Nick pince ses lèvres entre elles. Bah merde alors, à la manière dont il dit ça... ça se voit tant que ça qu'il est mal foutu ? Sans doute... l'alcool, la drogue, le manque de sommeil... il ne s'est pas franchement regardé dans la glace en arrivant, mais il doit sans doute faire peine à voir. Il fixe donc la tasse fumante posée devant lui, un peu perdu dans ses pensées. Il n'a pas l'habitude de boire ce genre de chose... l'eau chaude avec des plantes dedans c'est pas trop son truc. Enfin bon, puisque le docteur juge que ça peut lui faire du bien... et puis ce serait impoli de refuser. Il laisse tout de même le liquide refroidir avant de tenter de prendre une gorgée et lève plutôt le nez sur le docteur qui semble ouvrir un nouveau dossier.

« Dîtes-moi ce que je peux faire pour vous. »

Ah. Nous y voilà. Nick s'éclaircit la voix, un peu hésitant.

- Heu... Je sais pas trop par où commencer. Voilà... je... je suis alcoolique depuis maintenant environ... deux ans. Je traverse une période pas facile et... enfin j'ai pris la mauvaise habitude de consommer des produits illégaux, je suis insomniaque, je fais des crises d'angoisse et... ça m'handicape énormément dans mon boulot. Je suis officier de police et je dois vous avouer que les horaires sont extrêmement difficiles. J'ai besoin de solutions pour retrouver ma forme.

Bon, voilà qui résume bien la chose. Il n'aime pas avouer tout ça, mais il sait que les docteurs respectent leur serment d’Hippocrate, ces informations ne sortiront pas d'ici à priori, en plus, ils sont loin de Tokyo. Tout de même... pourvu que ses supérieurs ne fouillent pas trop là-dedans... il sait bien qu'ils sont au courant pour ses déviances, mais bon, il avait promis d'arrêter toute cette merde.  

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Ven 2 Nov - 6:23

Un week-end salutaireImai Hatsuharu & Bane Nickolas



J’arque un sourcil de surprise en l’écoutant vider d’un seul coup son sac. On peut dire qu’il fait preuve d’une rare franchise et que c’est un bon point pour lui. Il n’est pas dans le dénie. Il connait parfaitement le mal qui le ronge et dans son cas ils sont plusieurs. Alcool, drogue, insomnie, crise d’angoisse… Il sait également que tout cela n’est ni bon pour lui ni pour sa carrière. C’est déjà un grand pas. Il a fait le plus dur en reconnaissant qu’il avait un problème et en venant chercher une solution ici. Je m’interroge quand même sur ce qui l’a poussé à faire un si long voyage. Des médecins, il y en a beaucoup et je ne doute pas qu’ils soient nombreux là où il exerce ses activités de policier. Alors deux options sont possibles, soit il a ressenti le besoin de s’éloigner de chez lui pour des raisons de discrétion, soit il est aussi ici dans le l’exercice de son travail ce qui est très mauvais pour moi. Après tout, je suis une sorcière et bien que je sois extrêmement prudent et discret, qui sait si je n’ai pas été percé à jour ?

Mon estomac se contracte légèrement à cette seconde option que j’écarte aussitôt de mon esprit. Il est inutile de se faire peur tout seul, ni de sombrer dans la paranoïa. Mieux vaut être naturel et voir dans quelle mesure je peux l’aider car même s’il est ici pour son travail, il ne simule pas ses symptômes.
« Je vous remercie pour votre honnêteté. Admettre qu’on a un problème avec l’alcool et la drogue, ce n’est pas facile mais c’est la première étape vers le sevrage. »
Je lui adresse un sourire rempli de douceur en dépit qu’il fasse parti de ces hommes qui en veulent aux gens de ma race mais j’imagine que ce n’est pas de sa faute. C’est l’ignorance qui entraine la peur et la haine. Peut-être qu’un jour les gens sauront faire la différence entre les bons et les mauvais parmi les sorcières et qu’ils ne nous mettront plus toutes dans le même panier. En attendant je dois veiller à dissimuler ma vraie nature.
« Je vais d’abord vous demander de me remplir ce formulaire. »
Je lui tends un document ainsi qu’un stylo.
« J’ai besoin de connaitre vos nom, prénom, date de naissance, adresse, allergie, antécédent médicaux… bref les informations d’usages dont je pourrais avoir besoin pour vous soigner. »
Sur ces mots, je me lève et ajoute :
« Je vous laisse seul un moment, juste le temps de fermer le cabinet car je doute d’avoir d’autres patients et je pense que nous en aurons pour un moment tous le deux. »
Je lui adresse un nouveau sourire puis m’éclipse quelques minutes, le temps de fermer le cabinet et d’indiquer que je ne reçois que pour des urgences. Les autres devront aller au dispensaire le plus proche.

Lorsque je reviens dans mon bureau, mon patient quelque peu atypique semble avoir terminé. Je récupère le formulaire et le parcours rapidement.
« Bane Nickolas. Voilà un nom que je ne suis pas prêt d’oublier. »
L’homme est charmant en dépit de ses faiblesses et je regrette que l’étique m’empêche d’avoir une aventure avec un patient. Bon ok, ça m’est déjà arrivé mais là, ça ne parait complètement irraisonnable et irresponsable dans la mesure où il est enquêteur. En plus je ne vois pas pourquoi je pense à ça alors que je suis sensé lui venir en aide pour soigner ses addictions, pas pour lui donner du réconfort physiquement, en admettant qu’il soit de ce bord là ce dont je doute.
« Dîtes-moi Bane-san, combien d’heure avez-vous dormi ces dernières 48h ? »





Bane Nickolas
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Mer 7 Nov - 16:23
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Raconter tout ça, c'est difficile. Beaucoup plus qu'il ne le laisse paraître en vérité. Il a toujours cette tendance à beaucoup intérioriser les choses, raison pour laquelle, quand il craque, c'est l'explosion... et il fait des conneries. Comme une tentative de suicide par exemple. Tiens... ça il n'en a pas parlé. Faut dire qu'il a honte... et puis cela reviendrait à expliquer beaucoup trop de choses, de se replonger dans le passé, dans tout ce qui fait mal. Pourtant, on lui a dit plusieurs fois : pour endiguer le mal, il faut le prendre à la racine. Sauf qu'il a bien trop peur pour ça. Ça fait deux ans maintenant... et pourtant, jusque-là, il n'a jamais cherché à savoir ce qui s'était vraiment passé. Quand on lui en parlait pendant l'enquête menée sur lui, quand on lui posait toutes ces questions, c'était comme s'il se bouchait les oreilles et fermait les yeux. Les informations passaient et disparaissaient aussitôt, son cerveau semblait décidé à se débarrasser de toute trace de cette affaire. Il n'a retenu qu'une chose : Tracy est morte à cause de lui. C'est ce qu'on lui a dit... et il pense qu'ils ont raison. Bien sûr qu'il aurait dû s'y intéresser et tenter de se rappeler, il aurait au moins pu se défendre et peut-être garder son boulot et ne pas se retrouver dans cet état d'incertitude qui le bouffe et a bien faillit le tuer. En fait ça le tue... à petits feux. À base d'alcool, de drogue et d'insomnies.

« Je vous remercie pour votre honnêteté. Admettre qu’on a un problème avec l’alcool et la drogue, ce n’est pas facile, mais c’est la première étape vers le sevrage. »

Nick sait pas trop quoi répondre à ça, alors il hoche simplement la tête. Il a sûrement raison... c'est pas pour autant qu'il pense que ça va réellement l'aider. Ça fait longtemps qu'il a conscience de tout ça, pourtant rien ne s'améliore vraiment... il n'en a peut-être pas envie au fond... ou pas la force. Le docteur lui fait alors passer un formulaire à remplir, puis il se lève pour quitter le bureau un instant afin de fermer le cabinet et éviter une vague de patients. Toujours un peu nerveux, Nick joue un moment avec le stylo entre ses doigts, puis se penche sur le formulaire. Il lui semble avoir rempli de type de papier un milliard de fois. Et ça lui rappelle aussi désagréablement la paperasse qu'il voit passer à longueur de journée à son bureau. Mais enfin... il faut ce qu'il faut, alors il s'applique à tout remplir comme il faut. C'est assez rapide finalement, il n'y a pas grand chose à signaler à part son allergie aux poils de chat. Quand le jeune docteur revient, il a quasiment terminé. D'après lui, les antécédents médicaux ne concernent que les maladies dont il aurait été victime lui ou sa famille, et il n'y a rien de vraiment notable. Donc, une fois de plus, il se garde de parler des fois où il s'est retrouvé à l'hôpital pour des cas "d'accidents" graves.

Prenant en main son dossier désormais rempli, le docteur pose un rapide regard sur la fiche et lui annonce qu'il n'est pas près d'oublier son nom. Nick hausse un sourcil, en se demandant bien ce qui peut éveiller son intérêt, mais finalement ça n'a pas tellement d'importance. Alors le policier esquisse juste une vague sourire en restant toujours aussi silencieux.

« Dîtes-moi Bane-san, combien d’heure avez-vous dormi ces dernières 48h ? »

Nickolas ne peut s'empêcher de sourire d'avantage. C'est plus nerveux qu'autre chose en réalité et il laisse vite son sourire retomber pour soupirer, passant une main sur son visage et sa nuque. Ouais, il doit vraiment avoir une sale gueule pour qu'il lui demande ça, même en ayant parlé d'insomnies. Bon, c'est peut-être la procédure aussi.

- Je dirais... j'ai dû m'assoupir un peu dans le train pendant une heure tout à l'heure. En vérité, Docteur, ces deux dernières semaines, je n'ai réussi qu'à faire deux nuits complètes. Le reste du temps, je dors pas du tout ou bien, je pique du nez pendant mes pauses... Je sais que je reste beaucoup trop tard au boulot, mais... au moins ça m'évite d'aller boire.

Il tousse, un peu gêné. Que dire de plus ? Nick se penche finalement sur son sac et en sort une trousse. Une trousse qu'il vide petit à petit sur le bureau. En gros, il lui montre là tous les médicaments qu'il prend et y en a un bon paquet. Des trucs pour le sommeil, d'autres pour les accoutumances, des compléments alimentaires, des antidépresseurs... Peut-être que le docteur pourrait lui donner une ordonnance pour renouveler tout ça, peut-être qu'il décidera de remplacer un médicament pour un autre, qu'il va en ajouter, en supprimer... L'officier s'en fiche un peu. Il veut juste aller mieux, peu importe si ça signifie devoir avaler des kilos de toutes ces saloperies de laboratoire.
De nouveau, il passe une main sur sa nuque et étire un peu son dos. Il a dû se coincer des nerfs ou un truc du genre en prenant une mauvaise position dans le train, parce qu'il a le dos en compote. Franchement faut le faire. Avec sa tronche et tous ces médocs, on dirait un vieillard alors qu'il a même pas la trentaine. Pitoyable.

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Sam 17 Nov - 2:50

Un week-end salutaireImai Hatsuharu & Bane Nickolas



Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il fait preuve d’une franchise rassurante même si ce qu’il m’annonce ne l’est pas vraiment. Et que dire de tous ces médicaments qu’il étale sur mon bureau ? J’en écarquille les yeux de surprise et je ne suis pas au bout de mes peines quand je commence à regarder en détail ce qu’il a l’air d’ingurgiter à longueur de temps. Un vrai junkie dans tous les sens du terme et il n’est pas seulement dépendant d’une seule substance, il les collectionne. J’acquiesce tout en retenant un soupir et plisse un instant les yeux en remarquant ses mouvements en direction de sa nuque et de son dos. Voilà un homme dans un piteux état mais j’aime les défis et celui-ci est colossale.
« Je vois. »
J’écarte les médicaments et me lève presque d’un bond.
« Venez avec moi. Ce n’est pas de ce genre de consultation dont vous avez besoin. »
Il a l’air surpris mais qu’il se rassure, il n’est pas le premier et ne sera pas le dernier. Après tout je suis un médecin très spécial et je ne parle pas de mes dons surnaturels. Je parle plutôt de mon goût pour la médecine traditionnelle. À la capitale ça aurait sans doute été plus compliqué mais ici loin de tout, je fais un peu ce que je veux et ce n’est certainement pas mes patients qui s’en plaindront.
« Vous connaissez un peu la médecine traditionnelle ? La médecine moderne en est largement inspirée mais elle n’est pas toujours aussi efficace. Le mal dont vous souffrez, je ne pense pas que vous pourrez le vaincre à coup de médicament. Ce que vous prenez vous fait sans doute encore plus de mal. »
Je lui fais signe de me suivre et nous quittons mon cabinet pour passer dans mon espace privé, mon chez moi. Il n’est pas le premier patient qui s’introduit dans mon domicile. C’est disons plus rapide de traverser mon salon pour arriver dans l’arrière cours. C’est là-bas que je traite les gens comme lui. Ceux qui ont besoin d’une médecine plus naturelle et plus à l’écoute de leurs besoins mais surtout de leur souffrance.

Nous arrivons devant une porte donnant sur l’extérieur, je la pousse et nous voilà dans mon jardin. Mille et une senteurs s’élèvent alors. J’esquisse un sourire et ferme un instant les yeux alors que les rayons du soleil caressent et réchauffent ma peau naturellement froide.
« Bienvenue dans mon jardin zen. C’est ici que je préfère recevoir les patients dans votre genre. »
Je l’invite à s’assoir sur un banc puis lui murmure :
« Fermer les yeux et respirez profondément pendant que je vous examine. »
Pour ça, je n’ai besoin que du stéthoscope que j’ai autour du cou. Nous allons commencer par les contrôles de routine. La respiration, le cœur… même si sans l’avoir touché, je sais déjà que ses muscles sont tendus et crispés. Je vais devoir les manipuler pour les soulager un peu mais ne brûlons pas les étapes.




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