Le Commencement
Par où commencer ? Voyons….
Tout d'abord, je suis en 1908 ! Le 17 février à Okinawa.
Je suis venu au monde l'or de la floraison des Kanhizakura.
C'était la bonne vielle époque sans téléphone avec des voitures horriblement moche.
Pas d'ordinateur, ni d'internet. C'était pas mal comme époque. J'aimais bien. Surtout contempler ces arbres fleuris tout rose avec une petite brise douce sur le visage.
Que du bonheur.
Ma mère était Hawaïenne et avait rencontré mon très cher père japonais en France.
Ma mère voyageait assez souvent. Elle avait visité beaucoup de pays avec sa mère.
Ma bonne vielle grand-mère. Mon père, quant à lui, faisait un voyage entre amis en France.
Ce fut un grand hasard qu'ils se rencontrèrent là-bas.
Tout deux se plaisaient et finir par sortir ensemble.
Au bout de six mois de relation, il me conçut en France. Et bien non !
Je ne suis pas devenu française.
Ma Chère Mère souhaitait que je naisse au Japon pour certaines raisons inconnu à l'époque. Mon père, aveuglé par cette femme, l'écoutait comme un bon chien domestique.
Oh oui ! Précision, c'était tous deux des humains ! Je précise avant d'arriver à la meilleure partie. Vous allez voir.
Père n'était pas très riche, ce qui embarrassait mère, vu que madame, avait des goûts de luxe. C'était grâce à elle en parti, que père pouvais apprécier de vrai met japonais et vivre dans une grande maison. Elle avait pas mal d'argent.
Cependant, Madame partait toujours en voyage avec la vielle peau qui lui servait de Mère.
Elle n'avait aucun intérêt pour moi.
Seul mon géniteur s'occupait de moi, me nourrissait, m'habillait et m'apprenait à parler. Pourquoi vouloir un enfant dans ce cas, si on ne s'en occupe pas ?
Mère ne parlait pas le japonais. Ils communiquaient seulement en anglais.
Il en vain de même pour moi et elle. Cet homme était ma seule raison de vivre, mon seul bonheur. Vous allez me dire, et tes amies ? Et bien non, je n'avais pas d'ami ! Nous vivions dans les montagnes, et cette femme refusait catégoriquement de me montrer aux autres. J'étais si moche que ça ?
En plus, elle avait de drôle de hobby la morue. Des livres bizarres, des tenues moches comme jamais !
À mes cinq ans, elle décida de rentrer à Hawaï avec moi et la vielle ridée qui me servait de mamie. Évidemment, la vielle refusait que père viennent avec nous.
Elle détestait son gendre. Pourtant, il faisait tout dans la maison et était si gentil.
Pas le choix, j'avais fait une crise pour qu'il vienne avec nous.
Après tout, c'était mon papa et il prenait soin de moi, lui au moins !
Bizarrement, arrivé là-bas, elle me laissait jouer avec les autres enfants. C'était vraiment étrange. Là, elle prenait soin de moi, m'acheter de beaux vêtements, me laissait parler en japonais avec père, me câliner. Tout le contraire. La seule chose qui me paraissait étrange, c'était qu'elle continuait de sortir tard je ne sais où pour faire, je ne sais pas quoi. Les voisines n'arrêtaient pas de me regarder bizarrement, et interdisaient leur fils de m'approcher...
Et ces affreuses "amies" que ma mère avait…. Toute bizarre. Mère les écoutait tout le temps !
Comme papa pour elle. Une bonniche !
J'avais passé huit années de bon moment là-bas.
Mais évidemment, les bonnes choses on toujours une fin et un goût amer dans la bouche.
Le jour de mes 13 ans, maman avait donné une petite fête.
Je pensais au départ que c'était pour mon anniversaire, hélas aucune de mes amies n'étaient convié. Tous les gens me souriaient bizarrement, même le dinosaure !
Il y avait une fille de mon âge, je crois ce jour-là. Elle tremblait et semblait paniqué.
J'avais vite compris le délire à once heur et demi du soir.
Le fossile m'avait servi un jus de fruit, mais le goût était très bizarre.
D'un coup, ma vision s'était troublée, je sentais quelque chose d'étrange.
Je ne sentais plus mes jambes, plus aucune partie de mon corps.
Tous ces inconnus me regardaient et père crié, je crois.
Puis, un moment, plus tard, j'ouvrais les yeux et là, impossible de bouger. J'étais attaché sur une table en métal. Je me souvenais très bien de ce passage. Père était attaché contre une poutre et pleuré. La jeune fille était à côté immobile. Le seul mot qui venait peiner à sortir de ma bouche était; "Papa qu'est ce qu'il se passe ?".
Tous les invités avaient formé un cercle autour de la fille et moi en se tenant la main et en murmurant des choses incompréhensibles. Je regardais mon procréateur terrifié.
Qu'est-ce qu'il se passait ? Il y avait des bougies, une odeur infecte dans la pièce, et Mère portait une tenue rouge. D'un sourire extrêmement hideux, elle me sortit :
"Chérie, maman est très malade, j'ai besoin de ton aide pour guérir. Seul toi peux soulager cette douleur dans la poitrine que j'ai. Je sais très bien que tu comprends et que tu ne souhaites que mon bonheur chérie. Après tout, c'est pour cela que je t'ai donné naissance. Tu m'es redevable" Alors là, je ne comprenais rien du tout. Mais vraiment rien. En fait, je n'étais qu'un objet pour elle pendant tout ce temps ? Puis d'un coup, elle et une autre femme pris chacune un couteau et fit une prière ? La femme disait un truc bizarre. J'avais seulement compris Libre, Paix avec sois même. Le reste non. Et puis de quoi elle parlait ? Elle n'était pas malade ! C'était quoi ce bazar ? Je devais comprendre quoi ? En plus, les femmes riaient comme des dindons….
D'un coup, la femme planta son couteau dans le cœur de la fillette à mes côtés.
Je paniquais encore plus à ce moment-là !
Les larmes coulaient sur mes joues, et cette vision ignoble.
Jamais je ne pourrais oublier son visage en larme taché de pourpre.
Cette vision dégoûtante et cette odeur étaient des plus insupportables.
Père ne faisait plus aucun bruit.
J'avais plongé mon regard dans le sien afin de me rassurer un peu.
Jusqu'au moment où nos regards furent stoppés nettement par celle qui m'avait donné naissance.
Elle venait de l'attrapait par les cheveux, l'embrassa une dernière fois et l'égorgea avec un sourire de satisfaction. Ces derniers mots avant de mourir étaient pour moi.
"Je t'aime mon bébé." Ses mots résonnaient dans ma tête.
Une vague d'émotion déferlait dans mon cœur.
Elle avait osé tuer sa moitié, son homme, MON Père.
Sans aucune hésitation.
La colère montait en moi. Je n'arrivais plus à contenir mes émotions, je ne sentais plus la peur. La rage faisait place avec les larmes.
"Comment as-tu osé tuer papa ! Salle sorcière ! Je vais te le faire payer !"J'essayais de toutes mes forces de me libérer.
"Tu vas me le payer !"Tous riaient et s'approchaient de moi avec chacun une lame dans la main.
"Chérie, tu vas mourir à ton tour et maman sera la plus heureuse au monde"Là, commença ma descente aux enfers.
Elle me poignarda la première et les autres suivis le mouvement.
De toutes mes forces, j'essayais de résister et ne souhaitais qu'une chose, lui faire payer pour la mort de papa.
Peu importait le comment, je ne voulais qu'une chose, sa mort.
Pendant ces assauts de canif, je priais pour que quelqu'un m'aide.
Au bout d'un moment, on ne ressent plus rien. Elles continuaient encore et encore d'assaillir mon corps. C'était la première fois que je voyais autant de sang. Mais je refusais d'abandonner. Je voulais qu'elle meure à son tour atrocement. Comme père, comme cette pauvre enfant, comme moi. Ce qui était étrange, c'était qu'à la fin, je souriais et je la regardais dans les yeux. Avant de lâcher prise, mes derniers mots fussent simples.
"Je te retrouverais un jour, et tu mourras à ton tour. Je le jure."
Tout était devenu sombre et humide tout d'un coup. Est es ce déjà la fin ?
J'avais froid, je ne savais pas ce qui allait m'arrivais et où j'allais aller.
Mais une chose était sûre, je sentais bien une présence à mes côtés. Ce n'était pas papa, ni ces meurtrières.
Cet inconnu me murmurait à l'oreille une phrase étrange.
"Tu auras ta vengeance petite crois moi, tu auras l'éternité pour l'assouvir."Il avait un rire un peu particulier. Je ne voyais pas son visage. Seulement ses lèvres et son corps. Mais qui était-il ? De quoi parlait-il ? Comment pouvait-il savoir ce que je désirais le plus au monde ?
"Prends ma main et suis moi"Sans m'en rendre compte, j'avais saisi sa main et l'avais suivi sans un mot. Il m'inspirait confiance, on peut dire. De toute manière, je n'avais plus rien à perdre. Il s'était stoppé devant une sorte d’autel religieux, je crois.
Puis, il déposa un léger baiser sur mes lèvres puis souris.
"Le pacte est sellé désormais."Vous allez me demander, c'était qui, pourquoi, etc. Alors on va faire un résumé pour que vous compreniez le principal car c'est looong !
Pour faire gros, il s'appelait Key, c'était un démon avec qui j'avais vendu mon âme contre ma vengeance. Il était venu, car ma rage était si forte, et mon envie de la tuer lui faisait tellement plaisir, qu'il est venu aussitôt proposer un pacte. C'était grâce à ma prière non-catholique, qu'il est venu à mon aide. Mon âme contre la mort de ma génitrice ? Je ne pouvais que dire OUI !
Une fois la morue morte, j'allais reposer en paix, je crois. Mais le seul problème, c'est que je suis morte avant. Oui, c'est bête… Je suis morte avant d'avoir assouvi ma vengeance. Donc notre pacte était tombé à l'eau… Et lui, pas là pour en refaire un. Comment, c'est arrivé ? C'est très simple. Je me suis fait avoir par ces goules ! Celles qui ont participé à mon massacre. Elles étaient cinq. Ma mère n'était pas de la partie hélas… Oui, c'était des goule. Sorcière cannibale. Elles m'avaient encore mangé… Une fois à 13 ans et la deuxième fois à 20 ans…
Du coup, moi pas contente, je suis revenu sur terre en tant que démon. C'est assez cool, je dois dire. C'est plus facile de tuer une personne maintenant. Mais mon objectif n'est toujours pas atteint ! C'est cette soif de vengeance qui m'a fait revenir dans ce monde. Et je compte bien y arriver !
Évidemment, vous allez me dire, mais comment à elle fait pour se faire avoir ? Encore une fois !
Bah, c'est simple. Revenons du côté où je me suis fait dévorer. Key m'avait proposé un pacte. Je donnais mon âme, et, lui me permettait de me venger. Bien sûr, à 13 ans, tuer sa mère ce n'était pas possible.
Lorsque je m'étais réveillé, la maison où je vivais avait brûlé. Il ne restait que des cendres. Tout le voisinage regardait cette vielle baraque tombé en lambeaux. Sans même me prêter secoure ou quoi que se soit. Je n'existais pas à leurs yeux. Seul Key, était venu et m'as prise dans ses bras. C'était le seul qui avait pris la peine de m'enlacer. Je venais de tout perdre. Il n'y avait que lui et moi. Je ne me souviens pas de son visage. Seulement de ses lèvres et son corps. Et ce parfum de lotus, qui embaumée mes narines.
Pendant plus de cinq ans, Key m'éleva un peu comme sa petite sœur. Il m'avait appris l'art du combat, et de la ruse ! C'est très utile d'ailleurs ! Et à parler chinois. Je pense qu'il devait être chinois, car il refusait de me voir parler en anglais, hawaïen ou bien encore en japonais. Il n'était pas toujours là. Cependant, lorsqu'il rentrait, il venait toujours m'enlacer et déposer un doux baiser sur mon front. Je savais très bien ce qu'il était. Après tout, nous avions un contrat. C'est pour cela, qu'il m'avait trouvé une bonne personne, qui m'aiderait à manier les armes blanches à la perfection. Ils avaient fait de moi une tueuse.
Ma première victime fut une jeune femme d'une quarantaine d'années. J'avais 17 ans. Key avait fait de moi sa tueuse. Lorsqu'il y avait un problème, avec certaines personnes, j'étais chargé de les liquider. Cela ne me déranger point. Au contraire, pour moi, c'était un teste. Mon but, tuer ma propre mère.
Il m'avait dit que si je ne les tuer pas, jamais je ne pourrais assouvir ma vengeance. Ces personnes que je tuais pour lui, étaient une sorte d'entraînement. Mais, ce qui a causé ma perte, c'était ce garçon.
Kurosawa Naoki.
Je l'avais rencontré lors d'une mission en France pour Key. Je devais traquer des sorcières. Au lieu de ça, je suis tombé sur lui. Il allait être sacrifié lui aussi. Alors je l'avais libéré. C'était comme un coup de foudre. Je pensais que ca devait être réciproque. Et pourtant, il m'avait bien eu. Key était au courant de mes sentiments pour ce garçon. Il s'y était opposé à plusieurs reprises. Mais comme on dit, l'amour rend aveugle et nous faire des choses impardonnables.
Un soir de décembre, je m'étais disputé avec Key. Évidemment, le sujet de notre conversation était Naoki. Nous nous fréquentions depuis plus d'un an. Je voulais tout laisser derrière moi pour vivre avec lui. J'étais jeune et bien idiote. Mais l'idée d'être aimé, et d'aimer à son tour, était une si belle idylle pour moi, jeune fille qui n'avait vécu que des désastres, et tant de sang, que je rêvais d'une fin heureuse. Et de fonder une famille à mon tour. Key en colère, m'avait posé l'ultimatum de ma vie.
"Kei, c'est soit lui, soit moi !" Aussi stupide que j'étais à l'époque, j'avais choisi Naoki. Le visage de Key s'était effondré. Jamais je ne l'avais vu dans un état comme celui-ci. C'était comme si, je lui avais arraché le cœur.
Comme une trahison. Mais j'aimais tellement Naoki, que pour lui, j'aurais donné ma vie.
Il me prit aussitôt dans ses bras et m'embrassa avec passion. Non comme une enfant, mais comme une femme. C'était à ce moment-là, que j'avais compris qu'il était impossible de revenir en arrière. J'avais fait mon choix, et il l'avait accepté par amour pour moi.
"Très bien, alors ne reviens plus jamais me voir. Je veux que tu disparaisses de ma vie à jamais Kei. Ne reviens plus jamais me demander de l'aide. Tout est fini entre nous. Tu ne seras plus rien à mes yeux.
Seulement un mauvais souvenir"Que dire de plus ? Les larmes s'échappaient ! La vision de l'homme qui m'avait sauvé, me tournait le dos, sans une once de tristesse à nos adieux. J'avais accepté cette douloureuse séparation. Même si, au fond de moi, je savais que sans lui à mes côtés, je resterais égaré à vie. Il était comme un grand frère. Notre lien était très fusionnel. Peut-être même toxique au final. Jamais je ne l'avais vu perdre ainsi le contrôle. C'était la première fois qu'il m'embrassait ainsi à pleine bouche. Mais je voulais une histoire d'amour. Une, ou le meurtre n'existait pas. Où tout le monde était heureux, ris et profitait de la vie.
Naoki m'avait donné rendez vous chez lui, afin de me présenter à sa famille. Avant que tous les deux, partent vivre en Asie. C'était notre projet. Enfin, celui que j'aurais aimé accomplir avec lui…
Il devait être neuf heures du soir, je pense, lorsque je l'ai rejoint devant la porte d'entrée. Il savait ce que je faisais, et pourquoi, je traquais certaines sorcières. Il m'avait accepté tel que j'étais. Pouvez-vous imaginer, ce sentiment, d'être regardé comme une personne normale, mais en plus, d'être chérie ? C'était un sentiment si agréable. Aucun préjugé, rien. Il n'y avait aucun secret entre nous. C'était si beau… Et pourtant…
Une fois rentré dans sa maison, il me dirigea vers le salon, là ou ma belle-famille m'attendait. J'avais mis une jolie robe blanche pour l'occasion, et j'avais laissé toutes mes armes au manoir de Key. J'avais renoncé à tout ça. Une nouvelle vie m'attendait. Mais, imaginez, voir celles qui ont détruit votre famille, et participer à votre meurtre, en face de vous, assis sagement avec un sourire, comme si tout avait été planifié.
Et c'était bien le cas. Elles avaient tout planifié de A à Z. Naoki était aussi un sorcier comme elle. Qui l'auraient cru ? Être épris d'un sorcier qui est le fils d'une goule qui m'avait tué avec ses copines et ma mère. Je ne savais pas quoi dire. Je n'y croyais pas, enfin, je n'arrivais pas à m'y faire à cette idée.
Comment avait-il pu me faire ça ? D'un coup, tout mon corps était paralysé. Je ne pouvais plus bouger.
Tellement de choses défilaient dans ma tête. Où était cette traîtresse qui avait tué mon père ? Naoki m'avait il mentit depuis tout ce temps? Est-ce que ses sentiments à mon égard étaient faux ? Qu'allait-il faire de moi ? Reverrais-je Key un jour ?
Tous riaient, pendant que j'étais allongé au sol, sans pouvoir faire quoi que se soit. Cet homme, pour qui j'avais tout quitté, se moquait de moi. Il racontait tout ce que nous avions fait. Tous ses moments tendres entre nous, qui en réalité, ne signifiait rien à ses yeux. C'était comme se faire électrocuter de plein fouet par la foudre. Je savais très bien ce qui m'attendait. C'était la mort.
Petit à petit, ils me torturaient. Ils me brisaient les os, les uns après les autres, me mutiler et j'en passe.
J'étais si en colère contre moi-même. Key avait eu raison depuis le départ.
C'était pendant ma torture, que Naoki, m'avait appris que depuis le départ, il me cherchait afin de me faire payer la mort de toutes ces sorcières que j'avais tué. Tous les mots doux n'étaient qu'un tas de résidus de déchet. Et que personne ne voudrais de moi. J'avais tellement mal… Ce n'étaient pas les blessures qu'ils infligeaient à mon corps, mais seulement la rupture de mon cœur, qui petit à petit, cessait de battre, à chacune de ses paroles. Comment peu t'on, pendant plus d'un an, mentir autant ?
Comment peut-on manipuler les sentiments sincères d'une personne ? Sans avoir une once de remords ?
Puis vin le moment où sa mère s'approcha de près.
"Ta mère était très heureuse de te voir mourir toi et ton bon à rien de père. Si seulement elle pouvait être ici aujourd'hui, afin de voir sa fille mourir une fois pour toute. Hélas, elle est avec les autres sur un autre sacrifice. Mais mon fils le fera à sa place."Naoki prit une machette, et me donna le coup fatal à la tête. Pourquoi vivre, lorsque la personne que l'on aime, au final s'est moquée de vous depuis tant de temps. Mais, ce qui me redonna l'envie de me battre même dans les ténèbres les plus profondes, fut ses derniers murmures à mon oreille.
Avant ce coup décisif.
"Crève une bonne fois pour toute ! De toute manière, jamais tu n'aurais pu tuer ta mère, tu es trop stupide et faible. Et j'allais oublier le meilleur, ton chère Key, ne pourra pas te sauver cette fois-ci. Ma Sœur s'est occupée de lui. Crève maintenant !"Je ne pouvais accepter cette conclusion ! Il était hors de question ! On m'avait privé du bonheur une fois, pas deux ! Mère devait mourir de mes mains, et payer pour ses crimes ! Naoki devait payer pour ce qu'il m'avait fait ! Pour avoir trahi ma confiance, jouer avec mes sentiments, m'avoir fait goûter au bonheur et me l'avoir volé !
Lorsque l'on meurt, tout devient sombre. Aucune lumière dorée ne nous attend au bout du tunnel. Seulement un vent glacial. Deux portes devant nous, dont il faut choisir l'une d'entre elles. J'en avais pris une au hasard, puis plus rien. Quelques heures peut-être, je m'étais réveillé dans un lit double. Je n'étais plus une humaine. J'étais devenu un démon. Comment je l'avais découvert ? Et bien, ce n'était pas Key à mes côtés, mais son ami Kaoru, que j'avais vu une fois dans ma vie, qui m'avait récupéré de l'autre côté du tunnel. Il m'expliqua la raison de mon changement. Entre temps, j'avais appris que Key, lui aussi, était tombé dans une embuscade. Mais jamais je ne l'ai revu depuis le jour où il m'avait embrassé et dit adieu.
Mon objectif principal, reste de liquider ma génitrice. Et si possible, tuer toutes mes meurtrière, ainsi que Naoki. S'il est toujours en vie.
Mon présent
Et bien maintenant, je vis au Japon pour une simple et bonne raison.
Assouvir ma vengeance et enfin me reposer après tout ça et pourquoi pas, fonder une famille ?
Non, je plaisante, je n'ai pas trop le temps pour ça. Et puis être un démon à des inconvénients niveau temps ...
Mais je reste jolie ! ça c'est classe en plus de mes pouvoirs de croque-mitaine ! Je suis fan !
Je ne finirais plus en bifteck comme à mes 13 ans ! Et 20 ans ...
Pas de ride, pas de cancer ?
Une vie longue parfois sans action, ce qui est assez pénible. Mais bon, il faut faire avec.
Et si on devenais ami? Pour passer le temps. Certes, j'ai 110 ans en vrai, mais je fais 20 ans, les gens n'ont pas besoin de connaître mon vrai âge après tout. Une fille ne donne jamais son âge.