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Spark of madness | Ft. Ichiro
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Nishimura Koichi
Devil’s slave
Nishimura Koichi
Race/Aspiration : Amateur de paranormal
Emploi/Études : Sans emploi
Date d'inscription : 25/05/2018
Messages postés : 76
Avatar : Aki [Arlequin]
Mer 24 Oct - 18:51

Spark of madnessMAEDA Ichiro & NISHIMURA Koichi

Trois-cent-quatre-vingt-dix-huit, trois-cent-quatre-vingt-dix-neuf, quatre-cent … Faire les quatre-cent pas n’était pas qu’une expression, voilà bien une heure qu’il tournait en rond dans sa cellule d’isolement comme un lion en cage … S’il avait réussi à tenir toute la journée, la nuit qui commençait à arriver le faisait paniquer … Rester assis plus longtemps à attendre sans rien faire devenait insupportable, confronter à ses angoisses et avec la nuit qui arrive cela ne le rassurait pas. Ne pas avoir sa boîte à musique avec lui le faisait paniquer … Alors qu’il chantonnait la mélodie de la petite boîte pour essayer de se calmer, sa voix se mit à trembler légèrement avant qu’il ne se dirige vers la porte capitonnée de sa prison. Jetant un œil à la petite fenêtre de plastique surplombée de barreaux, il espérait voir l’ombre d’un gardien qui pourrait le ramener à sa chambre pour la nuit … Lorsqu’on l’avait jeter là, on ne lui avait pas vraiment dis quand est-ce qu’on viendrait le chercher … Il pourrait y rester une journée, une semaine, un mois … Il ne savait même pas s’il allait revoir sa chambre ou la lumière du jour … Par moment des gardiens venaient lui demander s’il voulait aller aux toilettes ou pour lui donner à manger, mais personne ne lui répondait jamais concernant sa sortie.

Le patient scruta un instant le couloir se demandant si la nuit était déjà tombée … Dans cette prison il n’avait pas vraiment la notion du temps. Mais il savait par rapport aux heures de repas que ça n’allait pas tarder à arriver. Plus il y pensait, plus il en tremblait … Il voulait crier, savoir si quelqu’un pouvait répondre à ses questions, savoir s’il pouvait juste sortir pour récupérer sa boîte à musique s’il devait passer la nuit ici … Il connaissait déjà la réponse, aucun objet en cellule d’isolement … C’était bien sa punition pour avoir été ramassé par la police la fois dernière … Tout ça parce qu’il avait pris le temps de rêver et qu’il n’était pas rentré à l’heure … C’est alors que la porte en haut des escaliers s’ouvrit, le faisant se figer en attendant que la personne ne descende jusqu’ici. Il aperçut la silhouette d’un des gardiens qui n’était pas vraiment réputé pour sa gentillesse … Peu importe, il fallait qu’il tente, il ne pouvait pas rester dans cet état …

- « Monsieur … S’il vous plaît … » A son appel le gardien s’approcha de la porte de sa cellule d’une démarche nonchalante avant de le fixer d’un regard sombre.
- " Tu veux aller pisser ? " Lui demanda-t-il vulgairement. Koichi se recula un peu avant de faire un signe négatif de la tête. " Alors retourne au fond de la cellule si ne veux pas te manger un coup de taser, c’est compris ? "
- « J’aimerais juste récupérer quelque chose d’important dans ma chambre s’il vous plaît … Je n’aime pas dormir sans et … » Soudainement le gardien donna un coup violent dans la porte qui le coupa net dans ses explications et le fit reculer d’un pas.
- "Au fond de la cellule !" Lui ordonna-t-il faisant paniquer le blond qui s’exécuta en silence, allant s’asseoir au coin de sa prison. "Tu la ferme, je ne veux plus t’entendre. "

Le blond recommença alors à trembler alors qu’il fixait l’encadrement minuscule qui lui servait de fenêtre en maintenant le regard du gardien. Ce dernier finit par disparaître et Koichi plongea sa tête dans ses bras alors qu’il se recroquevillait sur lui-même en position fœtale. Il tenta de se calmer mais plus ses pensées défilaient plus celles-ci semblaient sombres … Il se balança lentement pour se bercer avant de finalement craquer et de se redresser. Il continua de faire les quatre-cent pas dans sa cellule recommençant à compter depuis le début … Ce n’était pas la première fois qu’il vivait cela, il devrait y être habitué, mais c’est bien parce que la nuit s’annonçait hostile à chaque fois qu’il craignait le pire pour la suite.

Les heures passèrent, on lui avait donné son repas ainsi que des médicaments à prendre, cela annonçait le début du cauchemar, plonger dans le noir complet de sa cellule, le patient regardait partout autour de lui redoutant ce qui allait arriver … Dormir lui était impossible et pourtant on lui avait donné des calmants qui ne marchaient qu’une fois sur deux, surtout en pleine crise … S’il avait le malheur de réveiller un gardien pendant la nuit il se prenait une heure de décharges dans la figure … Bien entendu son intention n’a jamais été motivée par la colère, ni même de déranger qui que ce soit, mais quand la panique l’emportait il appelait simplement à l’aide … Le monstre en lui qui essayait de le tuer, les démons qui lui montraient des images atroces, ses cauchemars qui refaisaient surfaces … C’était humain après tout, d’autant plus qu’il était certain de ne pas être instable, il donnait du sens à ce qu’il voyait, c’était de la possession démoniaque et pas le fruit de son imagination, il en était certains … Mais personne ne lui venait jamais en aide, certains que c’est sa folie qui s’exprimait, il venait simplement lui coller de bonnes décharges pour le faire se calmer et qu’il se taise … Ainsi était son quotidien en cellules d’isolement …

La pénombre ne l’aidait en rien lui qui avait peur du noir, avec ses craintes habituels il sentait qu’il n’était pas loin de céder à la frayeur … Cela aurait pu s’arrêter là mais le silence fut bientôt rompu par des voix dans le lointain … Comme si cela venait de l’autre bout de sa cellule … Koichi s’immobilisa en essayant d’écouter d’où provenaient ces voix et tourna le visage vers sa droite. Le son persistait et les voix semblaient de plus en plus proche, de plus en plus distordu et effrayante, se rapprochant de sa position. Son cœur battait à vive allure alors qu’il se projeta presque jusqu’à la porte de sa cellule pour taper un peu dessus.

« S’il vous plaît il faut que je sortes ! Je me sens pas bien ! » Tournant le regard vers le fond de sa cellule il aperçut maintenant une silhouette dans le noir bien distincte qui le fit totalement paniquer. Les larmes d’angoisses commencèrent à couler alors qu’il frappait plus désespérément contre la porte, sa voix déformé par la frayeur. « Par pitié, laissez-moi sortir ! » Qui sait si quelqu’un l’entendras, qui sait qui de l’ombre derrière lui ou les gardiens vont s’occuper de son cas, mais la nuit va être longue et pénible …

Maeda Ichiro
Demonic baron
Maeda Ichiro
Race/Aspiration : Démon - Moire
Emploi/Études : Rentier
Date d'inscription : 20/09/2018
Messages postés : 96
Avatar : Takeshi Kaneshiro
Sam 27 Oct - 18:13



Spark of madness
Koichi • Ichiro
Dans l’obscurité de la cellule d’isolement, le démon sourit, observant le jeune homme à moitié fou qui commence à paniquer. Il aime bien passer le voir, il aime bien soigner ses entrées aussi. Le jeune fou fait partie de ses jouets qu’il se plait à aller taquiner de temps en temps. Et, depuis qu’il est sorti de sa propre cellule d’isolement, il faut bien avouer que le démon est rassuré quand il fait face à la terreur, à l’angoisse, quand il traine de ses crocs implacables un mortel dans les ténèbres de la folie et du chaos.

Depuis qu’il a été sauvé de son petit épisode avec les sorcières, il ne comprend que trop bien Tréla, la Folie, un membre de sa fratrie, un membre dont il a été proche pendant un long moment de sa vie sans jamais pourtant réussir à bien le comprendre. Mais aujourd’hui, il comprend ce plaisir sombre et jouissif que d’encourager la folie, que de faire croire à un mortel qu’il perd tout simplement l’esprit, que rien ne peut être cru, qu’aucune réalité ne peut réellement l’être.

« - S’il vous plaît il faut que je sorte ! Je me sens pas bien ! »

Il retient un léger rire alors qu’il reste tapi dans l’obscurité, laissant le blodn frapper sur la porte en pleurant, profondément habité par la peur. Il aime cet endroit… Les murs capitonnés lui permettent de jouer réellement comme il en a envie et les gardiens sont suffisamment blasés que pour ne pas s’inquiéter de deux voix différentes venant du même endroit ou d’entendre un de leur patient crier d’horreur et de douleur. Vraiment, c’est à croire que les humains ont créé ce lieu pour des gens comme lui. Ou bien l’inventeur de ce genre d’établissement était-il un démon, à la base ? Il faudra qu’il demande à Tréla s’il a quelque chose à voir avec tout ça.

« - Par pitié, laissez-moi sortir ! »

Il sort de l’ombre, sa poigne se resserrant autour des cheveux blonds, le tractant par ce biais pour le jeter contre l’un des murs de la cellule, bien au fond, bien loin de la porte. Le démon disparait dès que ses doigts lâchent les mèches claires, se fondant dans l’air. Il réapparait devant le nez du blond, sous forme de petit démon ailé. C’est ainsi qu’il se présente le plus souvent à lui pour le tourmenter gentiment, n’utilisant sa forme humaine que pour le maltraiter physiquement à l’occasion, ne lui laissant jamais le temps de voir son visage. On craint plus ce que l’on doit s’imaginer.

Il pose ses mains sur ses hanches, relevant d’autorité le visage de l’humain qui lui parait maintenant si grand. Sans se gêner, il lui pince durement la joue et lui cale une main dans l’œil en faisant un bruit de pet particulière mature avec sa bouche.

« - Qu’est-ce que tu fous encore en cellule d’isolement, Koichi-chan ? Qui m’a collé un déchet pareil, hein ? Tu devrais pas te laisser faire comme une loque comme ça. Les gens vont finir par croire que tu es fou à force. Tu comptais rester à chouiner ici toute la nuit comme une gonzesse ou tu comptais essayer de trouver un moyen de te tirer de ce trou à rat hein ? Répond moi, Koichi-chan. Yperifáneia te fais l’honneur de sa présence. La moindre des choses c’est de t’incliner et de me remercier pour te bénir du temps que je t’accorde. Tu ne le mérites vraiment pas, c’est pas croyable. Tu devrais prendre exemple sur mes autres disciples, ils savent se montrer respectueux, eux. Et toi tu te jettes sur les murs quand j’arrive. Vraiment, qu’est-ce que je vais faire de toi, hein ? Pourquoi tu pleures encore ? »

Il lui tapotte la joue avec rudesse et force, ce qui est un peu ridicule vu sa taille actuelle mais ce n’est pas comme s’il en avait quelque chose à faire.

« - Hein, Koichi-chan, pourquoi tu pleures encore ? Dis-moi, on va résoudre les problèmes pour que tu arrêtes de chouiner comme un bébé. »

Fiche codée par NyxBanana
Nishimura Koichi
Devil’s slave
Nishimura Koichi
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Date d'inscription : 25/05/2018
Messages postés : 76
Avatar : Aki [Arlequin]
Mar 20 Nov - 15:16

Spark of madnessMAEDA Ichiro & NISHIMURA Koichi

La panique lui tordait les entrailles, incapable de rester calme, incapable de se ressaisir, l’obscurité de cette cellule le terrorisait, les horreurs qu’il pouvait voir ou entendre était tellement réel qu’il n’arrivait pas à se dire que tout n’était que le fruit de son imagination. Du moins c’est ce qu’il espérait … Mais au fond de lui une part de raison subsistait, lui hurlait que tout n’était pas que chimère et qu’il y avait une part de vrai dans ce qui était en train de lui arriver … Le monstre à l’intérieur de lui s’éveillait, il le sentait bouillonner de rage. Est-ce que cette ombre au fond de sa prison y était pour quelque chose ? Quel était la créature qui restait cacher dans les ténèbres attendant que sa proie veuille bien venir à lui et se laisser faire ? Mais c’était peine perdue, le temps qu’il ne tente quoi que ce soit, qu’il n’ait pu continuer d’hurler son besoin de d’aide, une poigne puissant tire sur ses cheveux relevés pour le faire reculer. Son dos heurte douloureusement l’un des murs pourtant recouvert d’une matière souple pour éviter ce genre d’accident. Son visage ne se déforme même pas sous le mal qui s’est formé dans son dos, il a bien trop peur pour s’en rendre compte dans un premier temps.

Mais devant lui, rien … Comme une forme invisible l’ayant projeté contre le mur et malmené de la sorte, faisant battre son cœur à vive allure. Il peine à se reculer, le mur auquel il était acculé lui bloquait la route. Les larmes se massent dans ses yeux alors que chaque articulation de son corps se met à trembler sous la panique, cherchant du regard son agresseur invisible. C’est quand sa joue se fait pincé qu’il l’aperçoit … Cette petite créature ailé faisant à peine la taille de son indexe … Pourquoi aurait-il peur d’un être si petit ? Un simple moineau et pourtant il était terrorisé par la forme de cette chose. Ce n’était pas la première fois qu’il la voyait, il en cauchemardait souvent, mais essayait d’oublier le lendemain ce qu’il avait pu voir … La nuit est propice aux cauchemars, malheureusement rares sont les nuits qu’il passe en rêvant, les gens atteint par la folie comme lui n’ont pas le droit de s’évader, de penser à des choses de positive car l’horreur les entoure sans cesse, hantant leur esprit et leur existence. Le petit démon le malmène, enfonçant son poing minuscule dans son œil. Sous la douleur, le blond pose ses mains sur son visage, se protégeant des assauts de la créature tout en se recourbant sur lui-même.

La peur l’envahissait, il n’osait même plus regarder cette chose volante. Koichi empoigna les mèches de ses cheveux blonds lorsqu’une voix s’éleva alors dans la pièce capitonné. "Qu’est-ce que tu fous encore en cellule d’isolement, Koichi-chan ? Qui m’a collé un déchet pareil, hein ? Tu devrais pas te laisser faire comme une loque comme ça. Les gens vont finir par croire que tu es fou à force. Tu comptais rester à chouiner ici toute la nuit comme une gonzesse ou tu comptais essayer de trouver un moyen de te tirer de ce trou à rat hein ? Répond moi, Koichi-chan." Le patient se mit alors à se balancer comme pour se bercer, oublier cette voix qui s’adressait à lui et marmonnait des paroles inaudibles pour se rassurer.

« Tu n’es pas réel … C’est un cauchemar, une illusion … Tout ça n’est pas réel … »  Tenta de se convaincre le patient terrorisé face à ce petit monstre dont les battements des ailes renvoyait un léger courant d’air sur son front humide de sueur.

"Yperifáneia te fais l’honneur de sa présence. La moindre des choses c’est de t’incliner et de me remercier pour te bénir du temps que je t’accorde. Tu ne le mérites vraiment pas, c’est pas croyable. Tu devrais prendre exemple sur mes autres disciples, ils savent se montrer respectueux, eux. Et toi tu te jettes sur les murs quand j’arrive. Vraiment, qu’est-ce que je vais faire de toi, hein ? Pourquoi tu pleures encore ?" Un démon … S’en était forcément un … Sa façon de parler, la forme qu’il avait et le mal qui se dégageait de cette créature était la preuve certaine qu’il était une de ces entités malfaisantes qui le hantait depuis son plus jeune âge … Secouant la tête de droite à gauche et n’osant toujours pas lever le regard dans sa direction, Koichi fut alors réveillé par ces petites tapes sur sa joue, lui faisant lever les yeux vers le lutin ailé qui se remit à parler. "Hein, Koichi-chan, pourquoi tu pleures encore ? Dis-moi, on va résoudre les problèmes pour que tu arrêtes de chouiner comme un bébé." Ses yeux larmoyant se plantèrent alors tant bien que mal dans ceux de la créature.

« Tu n’existes pas ! »  Cria alors le patient prit de panique alors qu’il se ruait de nouveau sur la porte pour y tambouriner avec ferveur. « A l’aide !! »  Qui pourrait l’entendre ? Prendre en considération les dires d’un malade mentale ? Après quelques minutes sans résultat concret, le blond à pic finit par faire de nouveau face à cette créature. « Laisse-moi, va-t’en … »  L’implora presque le jeune homme qui n’hésitait pas à éloigner la créature de lui maladroitement si celle-ci s’avançait trop près de lui. « Ne m’approche pas … Je sais ce que tu es et je veux que tu me laisse tranquille … »   Le jeune homme tenta pourtant de calmer ses sanglots d’effroi mais la panique l’emporta sur lui. Se laissant glisser le long de la porte pour s’asseoir en boule sur le sol, lançant un regard mauvais à cette chose qui le tourmentait. « Qu’est-ce que tu me veux à la fin ?... Je ne veux pas te rejoindre, je n’ai pas envie d’être un de tes disciples, je veux juste que tu disparaisses !! »

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